JOURNEE OUEST-AFRICAINE DE LA SECURITE ROUTIERE :

Lomé, 29 juin (ecostafrik.com) –  Le ministère des Transports  routiers, aériens et ferroviaires a organisé, le jeudi 29 juin à Lomé, un atelier de réflexion sur l’amélioration de la gestion des données de sécurité routière.

Placée sous le thème «Améliorer les données de la sécurité routière, un appel à l’action », cette activité s’inscrit dans le cadre de la célébration en différée de la journée de l’Organisation pour de la sécurité routière en Afrique de l’ouest (OSRAO), observée chaque 8 mai.

Ces assises ont permis aux acteurs des structures impliquées dans la gestion de la sécurité routière de réfléchir sur la mise en place d’un système d’information sur les accidents de la circulation routière pour une meilleure gestion. Il s’est agi de faire une analyse profonde du contexte actuel notamment la réglementation, le système actuel de collecte, de traitement, d’analyse et de diffusion des informations, de secours et de prise en charge des victimes afin de proposer un système plus adéquat. A terme, il sera mis en place des mesures préventives et des campagnes de sensibilisation ciblées à mener en collaboration avec les autorités locales, les forces de l’ordre et les experts en sécurité routière.

Les travaux ont été marqués par trois présentations sur les thèmes : « Le système de collecte, de traitement et d’analyse des données d’accidents au Togo ; vers un système plus sûr et le temps de secours ».

Le ministre en charge des Transports, Affoh Atcha-Dédji a indiqué que malgré les efforts du gouvernement, on constate avec regret une augmentation chaque année du nombre d’accidents de circulation. « Sur les cinq dernières années, l’analyse des données d’accidents de la route publiées par le ministère de la Sécurité et de la Protection civile révèle une augmentation moyenne annuelle de 8% de cas d’accidents de la circulation, de 4% du nombre de tués de la route et de 6% du nombre de blessés. Ces cas d’accidents enregistrés de 2018 à 2022 ont impliqué 44.389 véhicules dont 63% de motos (2 et 3 roues), 29% de véhicules légers et 8% de poids lourds », a-t-il relevé.

M. Atcha-Dedji a dit que l’amélioration de la gouvernance de la sécurité routière requiert une connaissance claire et exhaustive de la réalité du terrain et a précisé que « Nous devons agir ensemble et solidairement pour améliorer la gestion des données de sécurité routière ».

Pour le directeur des transports routiers et ferroviaires, Tadjudini Dermane, il est important aujourd’hui de digitaliser la collecte des données sur le terrain et géo localiser les accidents.

Au Togo, la commémoration de la journée ouest-africaine de la sécurité routière est une occasion de réflexion sur la question de l’insécurité routière et de la sensibilisation de la masse sur les effets néfastes des accidents de la route à travers des sorties, des ateliers et des visites de soutien aux victimes d’accidents dans les centres de santé.

GuéT Bruno