KOZAH/ FETE DE NOUVEL AN : LA POPULATION DU CANTON DE BOHOU 2 A DANSE KAMOU

Kara, 5 janvier (ecostatafrik)- Les populations des villages Pyadè, Kakou Siodè et de Bohou ont dansé « Kamou » le mardi 02 janvier sur le terrain de l’EPP Bohou Adjamada dans la commune Kozah 2.

Cette danse culturelle, s’inscrit dans le cadre de la célébration des festivités de la fin de l’année. L’objectif est de remercier Dieu et les mânes  des ancêtres  pour la protection de la nation Togolaise en général et en particulier la population du canton Bohou durant l’année écoulée. Il s’agit également pour l’initiateur d’amener la jeunesse à s’intéresser à la culture et à soutenir la politique de la non-violence et de paix du chef de l’Etat, Faure Essozimna Gnassingbé.

Tout a commencé par le regroupement des danseurs dans un accoutrement propice à la danse « Kamou », des batteurs de tam-tam muni de leurs instruments, ainsi que les visiteurs sur le terrain de l’EPP Adjamada.  Là, les enfants, adultes (les femmes déguisées en hommes, les hommes dans leurs haillons), le carquois dans leur dos, ont exécuté au rythme du tam-tam, au son de flutes, de castagnettes et de sifflets la danse Kamou.  

Les garants des us et coutumes

Pour le chef canton de Bohou, Touka  Kpatcha, cette danse « Kamou » est organisée chaque 2 janvier de l’année pour prôner la cohésion sociale en exhortant la jeunesse au respect des parents, aux  autorités pour un bon vivre ensemble. C’est aussi une manière d’être reconnaissant au chef de l’Etat pour sa politique de paix dans la sous-région, la cohésion sociale et la réconciliation.

         Cette danse a connu la participation des chefs traditionnels, les cadres natifs du milieu dont Dr Magnangou et des amoureux de la danse traditionnelle Kamou.

ecostatafrik/BAK